mardi 17 juin 2014

Comment réseauter efficacement ?


Tout le monde me dit que je dois réseauter, et je lis partout que je dois réseauter. Je comprends les bienfaits pour ma carrière et j'adhère complètement à la manœuvre. Je trouve simplement cocasse d'avoir formalisé quelque chose que l'on est censé faire naturellement. Bien entendu, pas de manière si poussée et orientée business, mais il s'agit seulement et surtout de s'ouvrir aux autres, de se montrer courtois et serviable.

  1. Je m'ouvre au monde - d'abord, je peux simplement sourire. Le sourire a un pouvoir énorme, il est communicatif et bienveillant. Et un sourire amène un bonjour, qui amène à un échange de banalités, qui amène  des présentations, qui amène à un commencement.
  2. La famille et les amis - on en est plus ou moins proche. On pense que c'est acquis jusqu'au jour où on se réveille et qu'on réalise que ça fait des mois qu'on ne s'est pas appelé ou vu. Le temps passe vite, trop vite. On devrait appeler ses proches toutes les semaines.
  3. Les voisins et petits commerçants - ils sont des mines d'informations et de richesse. Ce sont "des fils de" ou "des parents de". Les mépriser est une grosse erreur. Échanger plus de trois mots quand on les rencontre c'est faire preuve d'intelligence.
  4. Les collègues et les anciens - là encore il faut se montrer ingénieux. Certes il faut se rapprocher des individus les plus influents dans l'entreprise, mais l'approche doit se faire autant horizontalement que verticalement (collègues d'autres services, standardistes, service courrier,...). Tout comme l'avenir, on ne sait jamais ce que peuvent nous réserver les gens.
  5. Dans la pratique, par jour :
    • j'appelle un de mes contacts
    • j'envoie un SMS à un autre 
    • je discute avec un inconnu
    • je salue les personnes que je croise
         par semaine :
    • je contacte un proche
    • j'approche dix contacts (nouveaux ou anciens, en direct ou sur les réseaux sociaux)
    • je réserve un ou deux déjeuners à mes contacts
    • je rends un service ou je partage une information utile
    • je distribue une dizaine de cartes de visite
         par mois :
    • je trie mes nouveaux contacts
    • j'envoie un mail de prise de contact plus personnel

Pourquoi si peu de femmes dans les Comités de Direction ?


Seulement 8% de femmes dans les Comités de Direction.

Ce chiffre paraît ridiculement dérisoire alors qu'une étude de McKinsey a confirmé que les entreprises qui ont une présence féminine significative dans leurs Comités de Direction ou dans leurs équipes de management ont de meilleurs ratios financiers que les autres entreprises. Entendons-nous bien, l'intérêt de cette étude n'est pas de prouver que les femmes sont plus compétentes, mais plutôt de démontrer les avantages de la mixité.

Pour aller plus loin, L'édition 2012 de l'Observatoire Skema (créé en 2008 par le Professeur Michel Ferrary, Professeur de management des Ressources Humaines à HEC de l'Université de Genève) sur la féminisation des entreprises a révélé que l'on pouvait classer les grandes entreprises privées françaises en quatre catégories :

  1. les entreprises "féminines" qui comptent dans leur effectif un pourcentage de femmes plus élevé que la moyenne et une population de femmes cadres également plus élevée que la moyenne (BNP Paribas, Publicis, Carrefour, Sodexo,...)
  2. les entreprises "masculines" qui à l'inverse des premières ont un effectif féminin et un taux de femmes cadres inférieur à la moyenne (Renault, Total, Bouygues, Arkema, Dassault,...)
  3. les "amazones" avec un pourcentage de femmes cadres supérieur à la moyenne bien que le taux de femmes soit inférieur à la moyenne (Danone et Illiad)
  4. les "machistes" avec un pourcentage de femmes cadres inférieur à la moyenne et un effectif féminin supérieur à la moyenne (Air France et Legrand)

Peut-être que l'adoption d'une loi telle que la loi Copé-Zimmermann changerait significativement les choses. En effet, cette loi impose aux entreprises publiques et aux sociétés côtées en bourse de féminiser davantage leurs Conseils d'administration et de surveillance. Aujourd'hui, elles représentent presque 21%. Malheureusement, le manque de corrélation entre le taux de femmes présentes aux Conseils d'Administration et aux Comités de Direction révèle qu'il ne s'agit pas là d'un facteur de promotion des femmes dans les hautes instances de direction.
Par contre, il existe bien une corrélation entre le pourcentage de femmes présentes dans le Comité de Direction et le taux de femmes dans l'encadrement ce qui révèle une réelle volonté de la part de l'entreprise d'utiliser leur population de femmes cadres pour féminiser leurs Comités de Direction.
  • Un grand bravo aux entreprises "féminines" telles que Hermès, L'Oréal, Kering, Sanofi, Société Générale, Accor, Sodexo, Unibail, Danone, Publicis Groupe, Endered, Natixis, Essilor International et France Telecom.

Comment y remédier ?

En prenant connaissance des mesures mises en oeuvre dans la société pour faire progresser la mixité :
  1. Communiquer davantage sur les indicateurs de mixité existant dans l'entreprise (la proportion de femme recevant une promotion, leur participation à des programmes de développement des compétences de leadership,...)
  2. Plus de transparence sur l'engagement de la Direction Générale concernant la mise en place de différentes mesures
  3. Favoriser la progression professionnelle des femmes en adaptant les trajectoires de carrière à priori conçues pour des hommes.

Comment faire bonne impression lors de mon entretien d'embauche ?


  1. Ma tenue vestimentaire - Elle doit correspondre aux codes en vigueur dans l'entreprise, ni trop, ni trop peu. Cependant, s'il s'agit d'une entreprise où les tenues sont plutôt casuals, je me présente tout de même en tailleur pour mon entretien.
  2. Le style "entretien d'embauche" - On ne fait pas d'impair dans le choix des vêtements. Le tailleur jupe est mieux noté dans les sondages, il confère aux femmes qui le portent plus de qualités. Je choisis des couleurs sombres et surtout pas de pièces transparentes. Je porte de petits talons et un sac à main de taille raisonnable.
  3. Ponctualité - Je me familiarise avec l'itinéraire et je repère les lieux avant si cela m'est possible pour arriver à l'heure. J'arrive avec une dizaine de minutes d'avance afin de souffler, déstresser, et arriver sereinement à mon entretien. Pas de respiration haletante, ni de transpiration gênante.
  4. Mon attitude - Je fais attention à ce que je dis et ce que je fais dès mon entrée dans la rue de mon lieu de rendez-vous. L'accueil, l'ascenseur, la salle d'attente sont autant de lieu où je suis susceptible de rencontrer des personnes influentes, voir mon interlocuteur. Debout ou assise, je me tiens droite, je suis souriante, avenante, et j'offre une poignée de main ni trop molle, ni trop ferme.
  5. Ma prise de parole - Je présente mon parcours avec une voix posée et assurée. Mon discours doit être cohérent et le résultat d'un entraînement sérieux de ma présentation. Je connais parfaitement mon CV (depuis mon parcours scolaire à mes centres d'intérêt), mes compétences, mes objectifs et souhaits de carrière. A l'issue de l'entretien, j'ai montré que j'ai une vision assez précise de ce que je veux pour moi et mon avenir.

mercredi 11 juin 2014

La Communication, le ciment du couple ?


Quand j'avais 15 ans, j'ai lu dans mon magazine que le ciment du couple était la communication. Je rêvais alors d'être la petite amie idéale, et je lisais donc attentivement tout ce qui me permettrait de le devenir. J'ai lu avec attention l'article et noté que rien n'était insurmontable tant que la communication régnait dans le couple.
Aujourd'hui, après 16 ans de relation et trois enfants, je ne comprends pas comment la communication peut être garante du maintien harmonieux d'un couple. Ou on ne sait pas communiquer ? ou comment faire ? ou quoi dire ? ou comment le dire ? Enfin, de toute évidence quelque chose d'important nous a échappé.
  • Comment faire quand le début d'une conversation qui se voulait adulte et courtoise se transforme en pugilat et règlement de comptes ?
  • Et comment faire quand ce qui paraissait vu et réglé ne l'est finalement pas du tout ?
  • Et comment faire pour dire les choses sans qu'elles soient gravées dans le marbre et ne blessent l'autre à jamais ?
Je crois qu'il y a un moment où on doit accepter ce que l'on est devenu et tirer un trait définitif sur ce qu'on était
Je ne sais pas si c'est mieux de se rencontrer à 20, 30 ou 40 ans, mais l'expérience de la vie, les gens, les enfants, nous changent, et de la même manière qu'on doit sans cesse accepter de jouer avec les cartes que nous distribue le destin, on doit accepter le changement chez soi et chez l'autre, si on tient à la survie du couple.
Alors oui, la communication est le ciment du couple, avec l'acceptation et le pardon. Le changement est flippant mais pas mauvais, c'est juste différent.

lundi 2 juin 2014

Où sortir quand on a passé 30 ans ?


J'ai 34 ans, je suis maman de 3 enfants, et depuis ces (6) dernières années, toutes mes soirées se ressemblent (semaine, weekend et jours fériés). Il y a bien quelques événements ci et là qui nous permettent de prétendre que ce soir "on sort", mais quand on est accompagné de ses enfants, et du bébé, et du sac à langer, et des doudous,... la "soirée" perd tout de suite ses strass et ses paillettes. Ça ne nous empêche pas pour autant de passer un bon moment, puisqu'on retrouve très souvent des amis affublés des mêmes valises.
C'est pourquoi avec mes copines on se voit une fois par mois, sans hommes ni enfants. C'est une vraie soupape pour celles qui parviennent à se libérer. En fait, la difficulté est de trouver quoi faire ? et où se rendre ?

Choix 1 - le restaurant : c'est le choix le plus sûr et le plus simple. On s'entend parler, c'est quelqu'un d'autre qui cuisine, et le vin aide à délier les langues et se détendre.
Mais pour la réservation, mieux vaut si prendre à l'avance si on veut dîner dans un coin sympa, les bonnes tables sont très vite prises d'assaut.

Choix 2 - le bar : option dansant ou non est une bonne alternative quand on ne peut pas sortir avant 20h parce qu'il faut faire manger les enfants et les mettre au lit, et qu'on a soit même pris l'habitude de manger à 19h. L'alcool et la piste de danse permettent une décompression complète et, comme on ne prévoit pas de partir à 3h du matin parce qu'on doit penser aux petits bouts qui viendront nous réveiller à 6h du matin comme chaque jour que Dieu fait, on est sûre de pouvoir profiter quasi seule de la piste de danse qui ne sera prise d'assaut qu'après minuit.
Malheureusement ce choix limite considérablement les possibilités de discussion avec ses congénères. Mais ça fait vraiment beaucoup de bien de bouger son "booty" sur le dancefloor, on sent ses articulations se déverrouiller.

Choix 3 - le "one-man-show" : le rire étant la première solution contre le stress et la déprime, on est sûr de tout laisser derrière soi durant l'heure et demie passée à rire. Les possibilités de discuter pendant le spectacle sont très faibles, mais largement récupérées à la sortie du spectacle.
Seule contrainte, déléguer à son homme tout le rituel du coucher si on veut être à l'heure.

Choix 4 - A domicile : ce choix offre de nombreux avantages et inconvénients. D'abord, pas de limite de temps. On se retrouve dans un environnement que l'on connaît, on prend très vite ses aises et on se comporte comme à la maison. Le confort est si bon, qu'on ne cesse de discuter sans voir le temps passer.
Mais l'hôtesse doit se préparer à recevoir, et doit inviter son homme à passer la soirée, voir une partie de la nuit, ailleurs (ce qui en réalité n'est pas nécessairement une contrainte pour lui), et demander aux enfants d'être assez gentil pour limiter leurs allers-retours à seulement 10.

D'autres choix s'offrent à nous, il faut juste faire preuve de créativité (karting, bowling, laser quest, expositions...) mais a raison d'une soirée par mois, soit douze sorties par an, ce n'est pas difficile de trouver à s'occuper.